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L’actualités du AAC’s Secrétariat à l’accès aux marchés

La présente vise à vous informer que l’Algérie a publié un nouveau règlement (en pièce dessous) qui énonce les conditions et les modalités relatives à l’apposition du code à barres sur les denrées alimentaires et les produits non alimentaires destinés à la consommation humaine préemballés, fabriqués localement ou importés, et qui entrera en vigueur le 29 mars 2023. Ce règlement vise à faciliter l’identification des produits et les activités de contrôle et à assurer la protection des consommateurs. Il vise aussi à permettre aux opérateurs économiques de commercialiser des produits répondant aux normes internationales et d’accéder ainsi aux marchés extérieurs.

Par conséquent, à compter du 29 mars 2023, tous les produits alimentaires préemballés expédiés en Algérie depuis le Canada devront porter un code à barres. Après cette date, les produits exportés vers l’Algérie qui ne satisfont pas au règlement relatif au code à barres se verront refuser l’entrée dans le pays et devront être réexportés. Les produits importés doivent porter un code à barres délivré par une organisation reconnue du pays d’origine.

Les produits suivant sont exclus de la mesure: les matières premières destinées à la fabrication, à la transformation et à l’emballage; les produits acquis dans le cadre du troc frontalier: directement pour la consommation exclusive du personnel des sociétés ou des organismes étrangers; par les boutiques « free shop »; les services de traiteur les sociétés de transport international de voyageurs, les établissements hôteliers et touristiques classés, le Croissant-Rouge algérien et les associations et organismes similaires dûment agréés; par les opérateurs économiques pour leur propre usage professionnel.

Le Secrétariat de l’accès aux marchés recommande aux exportateurs canadiens de s’informer sur les exigences en matière d’importation et les documents applicables à leurs produits auprès de leurs importateurs algériens. Des documents incomplets ou insuffisants peuvent entraîner le rejet du produit expédié dans un pays étranger, et il incombe uniquement à l’agent exportateur ou à l’entreprise exportatrice de se les procurer.

Pour obtenir de plus amples renseignements ou poser des questions quant à cette mesure, vous pouvez communiquer avec le Service des délégués commerciaux à l’ambassade du Canada en Algérie : alger-td@international.gc.ca.

Vous pouvez également envoyer vos questions à l’adresse aafc.mas-sam.aac@agr.gc.ca.

Le présent avis a pour but de vous informer que l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) ajoute de nouvelles conditions de « retenue et d’analyse » aux licences pour la Salubrité des aliments au Canada (licence SAC) concernant l’importation de champignons enoki frais de la République de Corée et de la République populaire de Chine. Les nouvelles exigences entreront en vigueur le 15 mars 2023 et le resteront jusqu’à nouvel ordre. À compter du 15 mars 2023, les envois de champignons enoki frais arrivant au Canada en provenance de la République de Corée ou de la République populaire de Chine doivent être retenus et analysés.

Cette mesure s’ajoute aux responsabilités de l’importateur énoncées dans les avis à l’industrie précédents du 6 décembre 2022 et du 2 juin 2022.

Si vous ne respectez pas ces conditions de licence SAC pendant qu’elles sont en vigueur, on considérera que vous ne respectez pas la Loi sur la salubrité des aliments au Canada (LSAC). Par conséquent, l’ACIA pourrait prendre des mesures d’application de la loi, y compris la suspension ou l’annulation de votre licence SAC.

Pour connaître les lignes directrices concernant les conditions de retenue et d’analyse de licence SAC ainsi que les exigences d’importation associées à l’importation de champignons enoki frais en provenance de la République de Corée et de la République populaire de Chine, consultez les Exigences réglementaires et conditions de licence pour importer des champignons enoki frais de la République de Corée et de la République populaire de Chine (mars 2023).

Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec Aliments importés par courriel à l’adresse suivante cfia.foodimport-alimentsimportes.acia@inspection.gc.ca.

Le Programme d’emploi et de compétences des jeunes (PECJ) offert par Agriculture et Agroalimentaire Canada accepte maintenant les demandes pour l’année de programme 2023-2024. Les demandes seront acceptées entre le 27 février 2023 et le 27 mars 2023.

Le Programme d’emploi et de compétences des jeunes versera environ 13 millions de dollars en subventions salariales aux employeurs qui embauchent des jeunes (âgés de 15 à 30 ans inclusivement) pour des emplois agricoles. Les projets peuvent commencer au plus tôt le 1er avril 2023 et doivent être terminés par le 31 mars 2024.

Les demandes des candidats autochtones seront considérées en priorité pour l’année de programme 2023‑2024. Le programme continuera d’encourager les candidats à embaucher des jeunes confrontés à des obstacles à l’emploi; toutefois, il ne s’agit pas d’une condition d’admissibilité. La liste des obstacles à l’emploi est la suivante :

  • les Autochtones;
  • les jeunes qui vivent avec un handicap (physique, mental ou lié l’apprentissage);
  • les jeunes racialisés (anciennement les minorités visibles);
  • les nouveaux arrivants au Canada;
  • les jeunes de la communauté 2ELGBTQQIA+;
  • les jeunes qui vivent dans une communauté de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM);
  • les jeunes qui résident dans une communauté éloignée, nordique ou accessible uniquement par voie aérienne;
  • les jeunes qui vivent dans un ménage à faible revenu;
  • les jeunes qui sont parents monoparentaux;
  • les décrocheurs du système scolaire.

Pour présenter une demande, visitez leur site Web, remplissez le formulaire et soumettez le avec les documents requis. Un objectif initial de cinq demandes par demandeur a été fixé pour l’année de programme 2023-2024, mais cet objectif pourrait augmenter ou diminuer selon le nombre réel de demandes reçues par rapport au financement disponible. AAC se réserve le droit de limiter le nombre de projets approuvés par demandeur afin que le financement puisse être distribué équitablement. La réception des candidatures se terminera le 27 mars 2023, à minuit, heure de l’Est.

L’actualités du AAC’s Secrétariat à l’accès aux marchés

Le Secrétariat à l’accès aux marchés (SAM) d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) désire vous informer que le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord (R-U) a avisé les membres de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) d’une nouvelle loi qui modifie les limites maximales de résidus (LMR) autorisées pour le Mefentrifluconazole présent dans diverses denrées alimentaires. Le projet de mesure G/SPS/N/GBR/25 a été notifié à l’OMC le 6 février 2023 et le règlement est entré en vigueur rétroactivement à compter du 19 janvier 2023. Voici un lien vers la version PDF du règlement (en anglais seulement):<https://members.wto.org/crnattachments/2023/SPS/GBR/23_0906_00_e.pdf

Nous recommandons aux exportateurs intéressés d’utiliser l’outil de recherche des limites maximales de résidus Recherche de limites maximales de résidus – Santé Canada de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire du Canada (ARLA) pour rechercher la LMR actuellement appliquée sur le Mefentrifluconazole si vous l’utilisez dans votre production et si vous avez l’intention d’exporter ces produits vers le Royaume-Uni.

Veuillez noter que le Canada utilise des parties par million (ppm) comme unité de mesure tandis que le Royaume-Uni utilise le milligramme par kilogramme (mg/kg), mais les deux mesures sont équivalentes.

Veuillez faire part de vos commentaires/préoccupations au Secrétariat à l’accès aux marchés à aafc.mas-sam.aac@agr.gc.ca dès que possible.

L’actualités du AAC’s Secrétariat à l’accès aux marchés

Le 18 janvier 2023, le programme national sur les produits biologiques (National Organic Program; NOP) de l’USDA annonçait la règle finale de renforcement de l’application de mesures en matière de production biologique. Cette règle prévoit le renforcement des activités d’application des normes biologiques, vise à mieux dissuader et à détecter les fraudes, à améliorer la traçabilité, de la ferme au marché, et à réduire les entités non certifiées qui opèrent sans la surveillance de l’USDA, notamment les importateurs, les courtiers et les négociants. Cette mise à jour de la réglementation relative aux produits biologiques de l’USDA renforce la surveillance et l’application en lien avec la production, la manutention et la vente de produits biologiques. Cette règle finale met en œuvre les mandats du Farm Bill de 2018, répond aux demandes de l’industrie pour des mises à jour de la réglementation biologique de l’USDA et répond aux recommandations de la Commission des normes nationales sur les produits biologiques (National Organic Standards Board – NOSB).

La règle de renforcement de l’application des normes biologiques (Strengthening Organic Enforcement rule – SOE) est la plus importante mise à jour de la réglementation relative à la production biologique depuis la loi initiale de 1990. Elle prévoit une augmentation considérable de la surveillance et de l’autorité d’application, afin de renforcer la confiance des consommateurs, des agriculteurs et de ceux et celles ayant entamé la transition vers la production biologique.

À quoi sert la règle?

La SOE protège l’intégrité de l’agriculture biologique et renforce la confiance des agriculteurs et des consommateurs dans l’accréditation biologique de l’USDA, en soutenant de solides systèmes de surveillance de l’agriculture biologique, en améliorant la traçabilité, de la ferme au marché, en renforçant l’autorité de surveillance des importations et en assurant une application rigoureuse des règlements sur l’agriculture biologique. Voici en quoi consistent les principales mises à jour :

  • exiger l’accréditation d’un plus grand nombre d’entreprises, comme les courtiers et les négociants, aux maillons critiques des chaînes d’approvisionnement biologique;
  • exiger des certificats d’importation du NOP (programme national sur les produits biologiques) pour toutes les importations de produits biologiques;
  • exiger l’identification « biologique » sur les contenants non destinés à la vente au détail;
  • Renforcer l’autorité d’effectuer des inspections plus rigoureuses, sur place, des exploitations certifiées;
  • exiger des normes de qualification et de formation uniformes pour les inspecteurs de produits biologiques et le personnel des agents de certification;
  • exiger des certificats normalisés d’exploitation biologique;
  • exiger une déclaration supplémentaire et plus fréquente des données sur les exploitations certifiées;
  • créer une autorité pour des pratiques plus rigoureuses en matière de tenue de registres, de traçabilité et de prévention de la fraude;
  • définir les exigences de certification pour les groupes de producteurs.

La SOE soutient et complète les nombreuses mesures prises par l’USDA pour protéger le label biologique, notamment l’enregistrement de la marque déposée du sceau biologique de l’USDA auprès de l’United States Patent and Trademark Office (USPTO). La marque déposée permet de dissuader les entités non certifiées d’utiliser faussement le sceau, ce qui, avec cette nouvelle règle, offre des couches supplémentaires de protection au sceau biologique de l’USDA.

Qui est concerné?

La règle peut affecter les agents de certification accrédités de l’USDA, les inspecteurs des produits biologiques, les exploitations biologiques accréditées, les exploitations qui envisagent la certification biologique, les entreprises qui importent ou commercialisent des produits biologiques et les détaillants qui vendent des produits biologiques. Pour savoir si vous êtes touché par la SOE, veuillez lire la règle complète, disponible à l’adresse suivante : https://www.federalregister.gov/public-inspection/2023-00702/national-organic-program-strengthening-organic-enforcement

À quel moment les exploitations biologiques devront-elles se conformer à la règle?

Les exploitations biologiques, les agents d’accréditation et autres intervenants du secteur de l’agriculture biologique qui sont concernés par la règle disposeront d’un an à compter de la date d’entrée en vigueur de la règle pour se conformer aux changements.

Pour en savoir plus sur la règle finale, consultez la page suivante : https://www.ams.usda.gov/organic/SOE.

Accord sur l’équivalence des produits biologiques entre le Canada et les États-Unis (l’Accord)

Le 17 juin 2009, le Canada et les États-Unis (É.-U.) ont conclu un accord reconnaissant l’équivalence de leurs systèmes biologiques nationaux. Les produits biologiques canadiens suivants sont couverts par l’Accord et peuvent porter le sceau biologique du département de l’Agriculture des États-Unis afin d’être vendus aux É.-U. :

  • Les produits agricoles vivants ou non transformés et le matériel de multiplication végétative et les semences destinés à la plantation;
  • Les produits agricoles transformés aux fins d’utilisation dans les aliments destinés à la consommation humaine; et
  • Les aliments pour les animaux.

Ces produits peuvent, en outre, utiliser le logo biologique canadien.

Les produits biologiques canadiens exportés aux É.-U., en vertu de l’entente, doivent être accompagnés d’un certificat de produits biologiques valide délivré par un agent de certification accrédité par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA). Ce certificat comprend l’attestation suivante : « Produit certifié conformément aux modalités de l’Accord établi entre les États-Unis et le Canada sur l’équivalence des produits biologiques ».

Remarque : La vente, l’étiquetage ou la commercialisation à titre de produit biologique de produits qui proviennent d’animaux traités ou de produits comestibles dérivés d’animaux traités avec des antibiotiques, est interdit sur le marché américain.

L’ACIA continuera à fournir des conseils et des informations à l’industrie canadienne au fur et à mesure que des informations sur la mise en œuvre de la règle seront disponibles.